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Pour les gardois(es) sinistré(es) Remplissez votre déclaration de sinistre ci-dessous
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Ci-dessous les articles et informations sur la situation des sinistrés. ------------------------------------------------------------------------------------------------- 16 Novembre 2002 Midi Libre Edition du 16 Novembre 2002
A Montfrin, des espoirs déçus Jeudi, on leur
a demandé d’être là pour la visite du président du Sénat. Alors, comme
une dizaine de voisins du lotissement dévasté des Solstices, à Montfrin,
Jean-Yves et Geneviève Mancuso sont venus. Pas opposés au passage
d’une main dans le dos du deuxième personnage de l’État. J. C. Droits Réservés à Midi-Libre ------------------------------ 16 Novembre 2002 Midi Libre Edition du 16 Novembre 2002 Grosses enveloppes et premiers chèques en faveur des sinistrés du Gard
C’est sans doute
le dossier le plus délicat à appréhender car il fait intervenir les
compagnies d’assurance, les dons des particuliers et les aides de
l’Etat ou des collectivités. Droits Réservés à Midi-Libre ------------------------------ 13 Novembre 2002 Midi Libre: Edition du 13 Novembre 2002 Inondations : l’élan de générosité se transforme en réalité Le bilan des inondations est connu. Il est lourd, très lourd : 26 personnes ont trouvé la mort, dont 24 dans le seul département du Gard, 500 familles à reloger, 5 000 logements plus ou moins touchés, 120 résidences principales détruites. Si les dons n’ont pas permis de cicatriser toutes les plaies, ils ont eu au moins le mérite d’atténuer les douleurs. Des dons de toutes sortes : vêtements, couvertures, électroménager, literie… Financièrement, les principales associations alésiennes : La Croix-Rouge, le Secours populaire, le Secours catholique, Alès Solidarité Défense et Prévention et Alès Solidarité Inondations ont reçu plus de 317 000 E de dons, de la part des particuliers ou provenant de subventions. A elle seule, Alès Solidarité Inondations, créée dès le 11 septembre, a géré quelque 180 000 E de dons. Pour l’instant, entre 92 000 et 107 000 E (600 000 à 700 000 francs) ont été redistribués. « Cela nous a permis d’aider près de 120 familles, explique Marcel Gérente. Comment les avons-nous choisies ? Nous nous sommes fiés au CCAS de la ville et nous avons traité les dossiers urgents en priorité. Pour donner un ordre de grandeur, on a dû acheter une centaine de réfrigérateurs, c’est ce qui est le plus demandé, et une cinquantaine de machines à laver. » L’action de collecte de fond de l’association n’est pas pour autant finie. Alès Solidarité Inondations attend encore le chèque du match de football Saint-Étienne - Marseille. « On m’a parlé de 16 000 E », ajoute Marcel Gérente. D’autres disent 23 000 E. Sans oublier que l’association va recevoir la moitié des bénéfices du concert que Goldman, Zazie et consorts donneront le 22 novembre. Ensuite, il sera temps de tourner la page. « Je me suis fixé une date butoir, conclut le premier-adjoint au maire. J’espère que d’ici la fin de l’année, ou dans les semaines suivantes, on pourra s’arrêter. Une association comme la nôtre n’a pas pour vocation de perdurer;autres sont là pour ça. L’argent qui restera ira au CCAS. » Autre association née des inondations, Alès Solidarité Défense et Prévention a prévu elle de continuer son action. Le montant des dons collectés s’élève à 25 000 E, mais le président, Giovanni Di Francesco et son équipe entendent surtout donner de la voix pour les sinistrés. « Je m’inquiète plus particulièrement quant à la destination des fonds importants recueillis sur le compte spécial du Trésor public. Cet argent provient des dons et il ne doit par conséquent servir qu’aux sinistrés directement. » Sur Alès, les sommes collectées par les associations caritatives traditionnelles sont du même ordre. Le Secours populaire a reçu 30 000 E, La Croix-Rouge 37 000 E et le Secours catholique 45 000 E. « Le montant des dons est très variable, explique Guy Sugier, directeur départemental de La Croix-Rouge. Cela va de 10 E à 2000 francs (305 E). Et le plus gros don approchait les 10 000 francs (1525 E). » « Quand nous faisons des collectes pour permettre à des enfants de partir pendant les vacances ou à des familles de mieux passer Noël, nous recevons en moyenne 20 000 francs (3 050 E), note Claire-Lise Merry, du Secours populaire alésien. Pour les sinistrés des inondations, nous avons recueilli trois fois plus de dons de la part des particuliers. Il y a eu un élan de générosité considérable. » Quant à Didier Duché, délégué départemental du Secours catholique, il se dit « agréablement surpris ». « Les gens ont fait preuve d’une grande honnêteté. Ils avaient conscience que s’ils réclamaient quelque chose dont ils n’avaient pas besoin, cela manquerait à quelqu’un d’autre. Pour ce qui est de notre action, elle n’est pas finie. Nous avons mis en place un accompagnement social et moral des sinistrés. » Et la préfecture dans tout ça ? Le compte Inondations Gard, ouvert au lendemain des crues a drainé plus de 2,6 millions d’euros, sans compter le match de football, France 98 – Marseille. « Nous avons dû faire face à l’urgence à travers des aides diverses, explique-t-on du côté de Nîmes. Maintenant, notre priorité concerne le relogement. N’oublions pas que le Gard compte pas moins de 295 communes sinistrées. » Si les particuliers n’ont pas hésité à mettre la main à la poche, il reste encore du chemin. Thierry JOUGLA Droits Réservés à Midi-Libre -------------------------------------- 5 novembre 2002 Le Comité de défense des sinistrés du Gard sans assurance ou mal assuré, l'Association Solidarité Défense Prévention, l'ADICA , le Collectif d'Action contre le Chômage et la Précarité, ATD Quart Monde et Emmaüs Alès se sont rencontrés le lundi 4 novembre pour faire le point sur la situation actuelle ? Quels sinistrés, quels dons ( quelle somme globale ) qui en a bénéficié et à qui doivent être distribuées les dons de votre générosité.
Comment faire en sorte que les sinistrés soient réellement les bénéficiaires des dons effectués partout en France?
Comment entrer en contact avec tous les collectifs ou comités qui se sont crées dans le Gard depuis le 8 septembre 2002 ?
Telles ont été les questions que nous avons abordées. Pour y répondre, nous avons convenu:
Vous pouvez, vous aussi envoyer une telle lettre individuellement ( partie bleue ) en la mettant à la première personne. Plus nous serons nombreux à lui écrire, plus nous aurons la possibilité d'aider vraiment les sinistrés et d'obtenir la transparence sur vos dons.
si
vous connaissez les coordonnées de comités gardois ou
tout autre partie de France ou d'ailleurs envoyez nous les par e-mail
la même
réunion commentée par une autre association participante
-------------------------- Collectif d'Action Contre le Chômage d'Alès et des Cévennes 750, Rte de La Royale 30100 AlèsCHOMEURS-ALES-CEVENNES@wanadoo.fr
Monsieur le Préfet du Gard Alès le 28 octobre 2002 Copie à Mrs les sous-préfets d'Alès et du Vigan ainsi qu'aux journaux locaux. Objet: Contrôle des dons pour les sinistrés du Gard
Monsieur le Préfet, Conformément à nos statuts qui stipulent " la lutte contre le chômage et la précarité sous toutes ses formes.."nous venons soulever un problème, particulièrement important pour les personnes concernées. La médiatisation, fort compréhensible des inondations des 8 et 9 septembre et des conséquences dramatiques qui en découlent voient apparaître ici et là ( dans notre région, en France et même dans certains pays européens ) des manifestations en faveurs des "sinistrés du Gard". Aussi, devant la multitude de création d'associations de sinistrés ou dites en leur faveur nous demandons vous d'exercer votre droit de regard sur les dons financiers ( y compris les comptes bancaires ou postaux ouverts à cet effet dont les numéros foisonnent dans les journaux, à la télévision et sur Internet). Il nous semble qu'il est de votre devoir, face à cette inflation d'associations d'agir de la sorte ainsi qu'exercer un contrôle ( faute d'en suggérer le principe ) sur la redistribution des sommes récoltées en faveur des sinistrés. Nous pensons que la clarté est plus que nécessaire d'autant que le montant actuel des dons dépasse celui obtenu globalement pour les sinistrés de la Somme en une année complète. Nous espérons en outre qu'en la situation actuelle, vous tiendrez compte de l'engagement de l'Etat quant au financement des infrastructures ( non assurables ) de la région concernée à hauteur de 90% contre les 30% habituels. Comptant sur votre diligence en attendant une réponse de votre part, Recevez, Monsieur le Préfet, nos salutations distinguées. Le Président Franck Lucide -------------------------- 24 octobre 2002
Secours Populaire français Les dons reçus
Au total, nous avons
reçu à ce jour, au siège national de l’association, en comptant les
participations de nos fédérations départementales, la somme de 1 200 000 €. Le bilan dans le Gard Dans une première
phase, la solidarité d’urgence auprès de milliers de personnes (nettoyage,
alimentation, eau potable, produits d’entretien… : au total,
120 tonnes de marchandise) est estimée à 157 000 €. Le bilan dans l’Hérault Après l’aide d’urgence, 300 familles ont
été aidées pour redémarrer, dont 48 ont été totalement ré-équipées.
35 087 kg de denrées alimentaires, d’hygiène et de couchage
(couvertures, draps, taies) ont été livrés. Le bilan dans le Vaucluse 2000 familles sinistrées ont été aidées en produits alimentaires et produits divers (vaisselle, entretien, lits, etc…). 50 familles ont été ré-équipées en électroménager, en particulier sur la commune d’Orange et aussi à Aramon, dans le Gard, où les équipes de bénévoles ont assuré la solidarité, y compris en fournissant les repas aux 1 500 bénévoles et pompiers présents sur place. Nos actions à venir
http://www.secourspopulaire.asso.fr/goto/actu.html -------------------------- 26 septembre 2002 Les inondations dans le Gard : Le point sur la situation le 26 septembre Emetteur: Ministère de l'Intérieur, de la Sécurité Intérieure et des Libertés Locales Thème: Politique | Gouvernement Le mercredi 25 septembre à 20 heures, Jean-Pierre Hugues, préfet du Gard, a levé le plan ORSEC (ORganisation des SECours), déclenché dans le département le lundi 9 septembre 2002, à la suite des inondations subies dans le département. La préfecture du Gard communique la situation dans son département, au 26 septembre Opération travaux d'urgenceLes intempéries des 8 et 9 septembre et les crues exceptionnelles ont fortement endommagé les berges et les forêts qui bordent les cours d'eau. Des travaux de restauration seront mis en oeuvre, mais, dans l'immédiat, une vaste opération de travaux d'urgence a été organisée pour mettre en sécurité les zones sensibles (ponts, zones habitées) sous l'égide du préfet du Gard, en coordination avec la direction départementale de l'agriculture et de la forêt du Gard (DDAF). Procédures de reconnaissanceA la suite des inondations deux procédures distinctes ont été mises en place : d'une part la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle par la préfecture (service interministériel de défense et de protection civile) pour les dommages et bien privés dans 295 communes du Gard, et, d'autre part, la reconnaissance de l'état de calamité agricole par le ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales.Dès le 11 septembre la DDAF a demandé à toutes les mairies du département du Gard d'établir une liste nominative des exploitations sinistrées.Lors de la réunion du 27 septembre la commission nationale des calamités a examiné pour chaque dossier le caractère de calamité agricole et les conditions d'indemnisation.Cette procédure intervient trois semaines après le sinistre au lieu du délai de trois à six mois habituel. 275 communes ont retrouvé l'eau potableLe 23 septembre, la liste des communes dans lesquelles les résultats des analyses des prélèvements réalisés par la direction des affaires sanitaires et sociales (DDASS) du Gard ont permis la levée des restrictions d'usage de l'eau des réseaux de distribution comptait 275 collectivités.Dès le 10 septembre, la DDASS avait diffusé à titre de précaution des consignes générales de restriction d'usage de l'eau des réseaux de distribution à l'attention du public des maires, pharmaciens et médecins, ainsi qu'à celle des établissements de santé et médico-sociaux.Des liaisons avaient été établies pour diffuser ces informations auprès des établissements scolaires et des crèches. Conseils avant de réintégrer une construction inondéeLes dégâts apparents ne sont que la partie visible des méfaits de l'inondation, il est nécessaire de demander l'avis ou l'intervention d'un professionnel pour :- les installations électriques et les équipements annexes- les désordres au niveau des structures (effondrements, fissurations, mise à nu des fondations)- le vide sanitaire- le dispositif d'assainissement individuel (vérification du bon écoulement des eaux)- le séchage du logementLa DDASS préconise de désinfecter les locaux inondés pour prévenir le développement des moisissures et des champignons et d'assécher les locaux en privilégiant la ventilation naturelle ou la ventilation mécanique contrôlée. -------------------------- 23-09-2002 Collectif d'Action Contre le Chômage d'Alès et des Cévennes 750, Rte de La Royale 30100 Alès CHOMEURS-ALES-CEVENNES@wanadoo.fr à Monsieur Jean Pierre Hugues préfet du Gard Nîmes Monsieur le préfet, Nous attirons votre attention sur le problème des voitures mises en épave lors de la catastrophe du 9 septembre. Nous pensons d'abord aux plus pauvres, nos adhérents, qui avaient des véhicules assurés le plus souvent uniquement pour les risques civils et qui ne seront donc pas indemnisés. Un véhicule leur est pourtant indispensable pour se rendre au travail ou pour en chercher. Pour en acheter cela sera un rude effort pour eux. Il nous semble que vous pourriez faire un geste : ne pas leur faire payer la carte grise de leur nouveau véhicule. Ils ne changent pas de véhicule pour leur plaisir et ils avaient payé la carte grise de l'ancien que la catastrophe a réduit à l'Etat d'épave. La carte grise n'est, matériellement qu'un bout de papier qui ne coûte rien à l'Etat. La poste fait gratuitement les changements d'adresse pour les sinistrés. Vous vous honoreriez en faisant ce geste. Avec nos remerciements anticipés, nous vous prions, monsieur le préfet, d'agréer nos meilleures salutations. Pour le Collectif Le président Franck Lucide -------------------------- 23-09-2002 INONDATIONS DANS LE GARD : LES SERVICES DE L'ETAT MOBILISES 275 COMMUNES ONT RETROUVE L'EAU POTABLE La liste des communes dans lesquelles les résultats des analyses des prélèvements réalisés par la direction départementale des Affaires sanitaires et sociales (DDASS) du Gard permettent la levée des restrictions d'usage de l'eau des réseaux de distribution comptait 275 noms le lundi 23 septembre 2002 à midi. Plusieurs campagnes de prélèvements ont été effectués par la DDASS sur tous les réseaux d'adduction d'eau potable du département. Un résultat satisfaisant est un résultat conforme aux normes notamment en matière de chloration, de turbidité et de bactériologie, sur une analyse faite en un point représentatif du réseau. La décision de levée des restrictions d'usages nécessite donc la confrontation des informations sur les éléments constitutifs du risque (casse du réseau, interruption de la production par inondation du captage ou défaut d'alimentation électrique) et des résultats des mesures effectuées en des points d'usage représentatifs. Outre de nouveaux contrôles sur les points où le résultat des analyses n'a pas permis de lever les restrictions d'usage, de nouvelles campagnes de prélèvement seront prochainement initiées par la DDASS. Elles porteront d'une part sur les captages privés à usage collectif et alimentaire, qui alimentent par exemple des activités de restauration, et d'autre part sur les captages privés à usage unifamiliaux : concernant ce dernier point, un courrier sera adressé aux maires pour demander un recensement déclaratif de ces installations. Une fiche pratique de conseils sur la remise en état y sera jointe. Dès le 10 septembre 2002, la DDASS avait diffusé à titre de précaution des consignes générales de restriction d'usage de l'eau des réseaux de distribution à l'attention du public des maires, pharmaciens et médecins, ainsi qu'à celle des établissements de santé et médico sociaux. Des liaisons avaient été établies pour diffuser ces informations auprès des établissements scolaires et des crèches. -------------------------- 18-09-2002 Nîmes actualités AIDES A CARACTERE SOCIAL Les inondations ont frappé certains nîmois plus que d'autres. En particulier, ceux qui se trouvaient déjà dans une situation de précarité. Le porte à porte effectué par les employés municipaux dans les quartiers les plus touchés, route d'Alès, route d'Uzès, ceux situés au sud de la ville et Richelieu a permis d'établir une première liste de personnes dans le besoin. Ainsi, le Centre communal d'action sociale a distribué entre mardi et jeudi soir, 49 aides financières pour un montant de 10 465 €. En outre, il a fallu procéder au relogement de 7 familles. AIDES AUX AUTRES COMMUNES SINISTREES Les effectifs de la police municipale ont également été mobilisés au bénéfice des populations des communes sinistrées qui courent, hélas, le risque d'être victimes de pillards. Ainsi, 3 équipes, soit au total une quinzaine de fonctionnaires, vont patrouiller durant tout le week-end, de midi à 5 heures du matin, sur les territoires de La Calmette- Dions, Saint Genies de Malgoires- Sauzet et Saint Chaptes- Moussac. Concernant les matériels et personnels dépêchés dans les communes proches de Nîmes, à 12 heures vendredi, 45 engins (camions, moto-pompes, tracto- pelles, balayeuses, tronçonneuses…), 26 bennes et 170 personnes se trouvaient engagés à Saint Genies de Malgoires, La Calmette, Saint Mamert, Sauzet, Saint Chaptes, Sommières, Bourdic, Dions, Montfrin, Vers Pont du Gard, Aimargues, Ales et Sainte Anastasie. DES MESSAGES DES VILLES JUMELLES Plusieurs villes jumelles de Nîmes ont témoigné de leur sympathie en adressant au maire des messages chaleureux qu'elles nous ont demandé de transmettre à l'ensemble de la population. Il en est ainsi de Preston (Angleterre), Rishon le Zion (Israël) et Francfort sur l'Oder (Allemagne). Le premier magistrat de cette ville, touchée elle-aussi par de graves inondations en 1997, se propose même d'envoyer dans le Gard des jeunes d'Eurocamp. LES SECOURISTES AUX COSTIERES Les diverses équipes de secouristes qui interviennent dans les villes et villages du Gard sinistrés sont hébergés à Nîmes. Après le Parnasse, qui accueille quelque 300 personnes, c'est la salle des Costières qui servira, ce week-end, de dortoir aux 700 bénévoles de la Croix Rouge et de la Sécurité Civile venus prêter main forte aux populations dans le besoin. DES INTERVENTIONS SUR LE DOMAINE PUBLIC ESTIMEES A 750 000 € Un premier bilan de l'ensemble des interventions engagées depuis le 8 Septembre 2002 pour remettre en état de fonctionner les 30 kms de voiries et 11 kms de cadereaux urbains touchés sur le territoire de la commune de Nîmes représente 750 000 €. Cette première estimation prend en compte la remise en état provisoire des voies, des cadereaux, de l'éclairage public, de la signalisation, du nettoyage et des travaux sur les bâtiments municipaux, ainsi que les moyens en personnel et matériels. Il faut noter qu'à compter du 13 Septembre, la ville de Nîmes a pu mettre en place une structure d'aide aux communes voisines sinistrées. Quatorze, au total, ont été concernées jusqu'à la fin du week-end : Saint Genies de Malgoires, La Calmette, Saint Mamert, Sauzet, Saint Chaptes, Bourdic, Dions, Montfrin, Vers Pont du Gard, Aimargues, Moussac, Sommières, Sainte Anastasie et Alès. De nombreuses entreprises ont été associées à ces interventions gérées par le PC de crise, mis en place dès le 8 Septembre, par la ville. Au total, près de 50 engins, 30 bennes et plus de 200 personnes ont été mobilisés. Depuis lundi matin, 75 conteneurs, fournis par le SITOM de Pézenas, ont été mis à la disposition de plusieurs communes pour récupérer les déchets et ce, en coordination avec la ville de Nîmes et le SITOM Sud Gard. POINTS D'INFORMATION Les 3 points d'information ouverts route d'Alès (04 66 21 02 86), devant la SERNAM (04 66 2610 71) et au Parnasse (06 30 51 10 87 et 06 85 82 74 39) demeurent à la disposition des sinistrés. EN BREF… - Le conseil municipal de la ville de Bordeaux, sur proposition du député-maire, Alain JUPPE, a voté vendredi soir une subvention de 50 000 € pour venir en aide aux sinistrés nîmois et gardois. - Plus de 200 semi-remorques et leurs chargements, en provenance des différentes communes sinistrées, ont été accueillis à la décharge des Lauzières dans la seule journée de dimanche. - Les patrouilles de la police municipale nîmoise dans les communes des environs sont maintenues jusqu'à mercredi 18 Septembre. - Le Parnasse continue d'héberger quelque 350 secouristes, venus de différentes régions, cependant que la salle des Costières réquisitionnée pour stocker et distribuer, avec l'aide de l'association Abidoc, tous les dons en nature affiche " complet ". - Bien que les analyses ne démontrent la présence d'aucun germe dans l'eau de la ville, par application du principe de précaution, la DDASS a émis un avis défavorable à sa consommation. Aussi est-il mis à disposition des écoles nîmoises de l'eau minérale distribuée dans les groupes scolaires par la société Avenance. PLAN DE PROTECTION CONTRE LES INONDATIONS : JEAN - PAUL FOURNIER DEMANDE 90 M€ Les dramatiques inondations des 8 et 9 Septembre dans le Gard ont permis de vérifier le bien fondé du Plan de Protection contre les Inondations mis en œuvre à Nîmes au lendemain du 3 Octobre 1988. En effet, sans les 11 bassins de retenue opérationnels à ce jour, plus de 300 000 m3 d'eau auraient envahi la ville avec les conséquences que l'on peut d'autant plus aisément imaginer qu'on a déjà connu ce sombre scénario. Aussi, sans plus attendre, Jean- Paul FOURNIER a-t-il pris sa plume pour confirmer à Jean- Pierre RAFFARIN ce qu'il a eu l'occasion de dire au Premier ministre, lors de son déplacement auprès des populations gardoises sinistrées. A savoir qu'il y a urgence à accélérer la réalisation du PPCI qui, au rythme actuel des financements, ne pourrait être achevé avant 50 ans ! Le maire de Nîmes sollicite donc une aide de l'Etat et de l'Europe à hauteur de 90 M€, afin de ramener l'échéance à 2014. Et il souhaite qu'une table ronde soit organisée à Nîmes sur ce dossier et ce dans les toutes prochaines semaines… " avec vous-mêmes, si vous le pouvez, Mme le ministre de l'Environnement ou le ministre de votre gouvernement que vous désignerez, M. le Préfet, les représentants des collectivités territoriales concernées, mais aussi le commissaire européen chargé de la politique régionale, car il est indispensable de prévoir un effort à ce niveau…Au demeurant, le problème de la protection des autres communes gardoises par des aménagements appropriés selon la spécificité de leur situation devra être posé à cette occasion. " En même temps, Jean- Paul FOURNIER a écrit au Président de la République, déjà sensibilisé à ce dossier et qui a demandé à l'un de ses conseillers de le suivre tout particulièrement, et à Michel BARNIER, Commissaire européen, que le premier magistrat nîmois est prêt à aller rencontrer à Bruxelles. TOROS - SOLIDARITE : LE PROGRAMME DES 12 ET 13 OCTOBRE Le programme du week-end taurin nîmois des samedi 12 et dimanche 13 Octobre 2002, organisé par la ville de Nîmes en collaboration avec Simon Casas Production, chargé par délégation de la programmation tauromachique dans les arènes, s'établit finalement comme suit : Samedi 12 à 11 heures, rue de la République : concours d'abrivados A 15 heures 30, festival taurin avec la participation (sous réserve de confirmation) de : Enrique PONCE, Paco OJEDA, JOSELITO, Manuel Benitez EL CORDOBES, Stéphane FERNANDEZ MECA et Denis LORE. Dimanche 13 à 10 heures 30 : novillada sans picadores A 15 heures 30 : finale du Trophée des As de course camarguaise. Rappelons que les bénéfices du festival taurin sont destinés aux sinistrés des inondations dans le Gard. ------------------- 16-09-2002 10:30 La Préfecture du Gard a rendu public un dernier bilan de la situation du département touché par les intempéries. Vendredi 13 septembre, le nombre de sinistrés s'élève à 600.000. Et 313 communes sur les 353 du département sont concernés par les dégâts suite aux intempéries. Le bilan humain, toujours provisoire est de 21 morts et 9 disparus dans le Gard.Situation météorologique et niveau des cours d'eau"Mercredi 11 septembre 2002, en tout début de matinée, les cours d'eau du Gard n'étaient plus concernés par la phase d'alerte météorologique et avaient tous entamé leur décrue" a indiqué la préfecture.Les inondations des 9 et 10 septembre 2002, figurent parmi les plus graves que la France ait connues, et notamment que les inondations de 1958 qui avaient fait 37 morts. Cette série de précipitations violentes constitue la première catastrophe nationale en termes de pluviométrie (CHIFFRES SIDPC).Forces de secours engagées au niveau du départementAu total, 1 800 sapeurs-pompiers et plus de 400 hommes de la sécurité civile sont déployés sur les zones sinistrées du Gard.Le préfet du Gard s'est rendu mercredi 11 septembre à Aramon afin de rencontrer les élus et la population sinistrée. Les demandes complémentaires de M. le maire, en hommes et en matériels nécessaires aux opérations de nettoyage et de déblaiement ont été satisfaites. Vers un rapide retour à la normaleLa crise entre désormais dans une deuxième phase : tous les moyens vont être mis en œuvre dans les jours qui viennent pour assurer un retour rapide au fonctionnement normal des services et de l'économie départementale. ----------------- 13-09-2002 10:00 VENDREDI 13 SEPTEMBRE 2002 - 15H00 LES PERSONNES SINISTREES SERONT PRIORITAIRES POUR L'ETABLISSEMENT DE TITRES D'IDENTITE ET DE VOYAGE Les personnes sinistrées lors des inondations des 8 et 9 septembre 2002, et qui ont perdu leurs cartes grises, permis de conduire, cartes nationales d'identité ou passeports, peuvent se rendre auprès de leur mairie, guichet unique de dépôt et de retrait, pour la constitution de leur dossier de renouvellement. Ces demandes feront l'objet d'une transmission prioritaire à la préfecture et aux sous-préfectures avec la mention : INONDATIONS GARD Des précisions seront incessamment adressées aux maires ----------------------- Jean-Pierre Raffarin et Nicolas Sarkozy se sont rendus mardi matin, 10 septembre, dans le Gard et dans le Vaucluse, sur les lieux des inondations qui ont frappé la région. Le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur ont rencontré les habitants de la commune inondée de Piolenc, dans le Vaucluse, après avoir survolé en hélicoptère les zones sinistrées.A l'heure de la décrue progressive, le bilan semble lourd. Le bilan provisoire des intempéries dans le sud-est de la France s'élevait jeudi à 21 morts et 11 disparus.Une aide d'urgence de 10 millions d'eurosA Sommières, dans le Gard, le Chef du Gouvernement a annoncé une "première enveloppe d'urgence de 10 millions d'euros" en faveur des personnes sinistrées.Il a également déclaré l'envoi "dans les prochains jours" d'une mission d'inspection générale dans les zones touchées par les inondations pour évaluer les dégâts et en tirer les enseignements. Enfin, il a souhaité "vraie réflexion locale et nationale", afin de tirer les leçons de la catastrophe.Par ailleurs, des mesures d'aide fiscale, en faveur des victimes ont été annoncées par le ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie.Les secours mis en oeuvre dès dimancheAinsi que le ministère de l'Intérieur le souligne, le centre opérationnel départemental (COD) a été activé le 8 septembre dès 21h30 à la préfecture du Gard et le plan ORSEC a été déclenché par le préfet le matin du 9 à 10h00.Lundi, plus de 1000 opérations de sauvetage et de mise en sécurité ont été effectuées. Le COD a été activé également dans l'Hérault et dans le Vaucluse. Des évacuations ont eu lieu préventivement, dans l'Ardèche. Voir l'article du ministère de l'IntérieurLes Directions départementales de l'équipement ont également travaillé à déblayer les axes routiers, qui redeviennent lentement pratiquables.Le bilan humain des intempériesLe bilan des personnes disparues ou décédées est encore provisoire. Il s'est notablement alourdi dans le Gard du fait de la rupture de plusieurs digues de retenue des eaux.Un bilan renouvelé régulièrement est effectué par les Préfectures et le ministère de l'Intérieur.Voir à ce sujet : Inondations dans le sud-est : bilan le 11 septembre à 7h00 , actualité. ----------------- 11 SEPTEMBRE 2002 A 18h00 ( Préfecture du Gard ) Mercredi 11 septembre 2002, en tout début de matinée, les cours d'eau du Gard n'étaient plus concernés par la phase d'alerte météorologique et avaient tous entamé leur décrue. La situation du département, par secteur, est la suivante : Au total, 1 800 sapeurs-pompiers et plus de 400 hommes de la sécurité civile sont déployés sur les zones sinistrées du Gard. - Secteur de Villeneuve les Avignon : un mètre d'eau est encore présent dans les rues de Montfrin, Aramon et Comps. Dans ces conditions, des renforts extérieurs au département du Gard ont été largement déployés sur ces communes. 3 unités de sécurité civile, des plongeurs- pompiers, 24 gendarmes et 150 pompiers provenant du département des Bouches du Rhône en matinée, sont venus appuyer les 150 sapeurs-pompiers du Gard déjà engagés. Par ailleurs, pour les assister dans leur mission , une unité de 25 militaires du 1er régiment étranger du génie équipé de moyens de franchissement et de plongeurs du génie ont été déployés sur la zone d'Aramon. Par ailleurs, une unité de traitement de l'eau de la sécurité civile s'est positionnée en fin de matinée ; l'eau est donc consommable sur Aramon depuis 12h00. Secteur de Bagnols-sur-Cèze : 150 sapeurs-pompiers provenant des départements des Bouches du Rhône, de la Dordogne, et du Var sont venus assister les pompiers gardois. A Uzès, une unité de traitement de l'eau de la sécurité civile a été installée, pour le ravitaillement en eau potable de ce secteur. Secteur d'Alès : plus de 300 personnes sont employées sur le grand Alès, Anduze, et Saint Jean du Gard . 3 colonnes provenant des départements de la Lozère, des Pyrénées Orientales et de l'Ardèche interviennent dans ce secteur. Elles ont été complétées par 2 autres colonnes dans la matinée . Par ailleurs, une unité de reconnaissance de l'armée a été envoyée sur Alès et Anduze pour établir un premier bilan des conséquences de la catastrophe, dans ce secteur. Les résidants des établissements sanitaires ont été mis en sécurité en priorité. A ce titre, l'hôpital d'Alès et la maison de retraite partiellement évacuée, sont de nouveau alimentés en eau potable. De plus l'armée a mis en place 6 citernes de 10 m3 d'eau potable pour l'arrondissement d'Alès. Secteur du Vigan : une soixantaine d'hommes effectuent des opérations de pompage et de déblaiement. Secteur de Nîmes: A Sommières, 120 sauveteurs sont sur place et ont achevé dans la soirée du mardi 10 septembre les opérations de nettoyage et de déblayage des rues. Une unité de traitement de l'eau de la sécurité civile est arrivée ce matin dans la commune. A Nîmes, plusieurs centaines d'opération de pompage d'eau ont été réalisées par 70 sapeurs-pompiers. De plus, les services de la police et de gendarmerie nationales ont été renforcés par des CRS et 2 escadrons de gendarmes mobiles provenant de Marseille et Hyères aux fins d'engager des opérations de sécurisation des biens des populations sinistrées pour lutter contre des faits de pillages constatés notamment sur plusieurs communes. Secteur de Vauvert : Les communes d'Aimargues, Aigues-Mortes et le Cailar font l'objet d'une surveillance constante en raison du Vistre, qui malgré sa décrue, présente encore un débit important. Toutefois, aucune opération de mise en sécurité n'a été effectuée. Grâce au concours de l'armée, des missions de ravitaillement ont ainsi pu être menées. 400 repas ont notamment été servis à Aimargues grâce au concours de l'armée. La crise entre désormais dans une deuxième phase : tous les moyens vont être mis en œuvre dans les jours qui viennent pour assurer un retour rapide au fonctionnement normal des services et de l'économie départementale. S'agissant des infrastructures, la majeure partie du réseau routier secondaire du département bien que rétabli à plus de 50%, est encore en mauvais état. Des routes sont toujours hors service mercredi 11 septembre 2002. Parmi les grands axes, après la RN 100 et la RN 106 (Nîmes-Alès) rendues à la circulation mardi 10 septembre, La RN 86 est aujourd'hui praticable entre Nîmes et Pont-Saint-Esprit. La circulation des TGV est complètement rétablie, celle des grandes lignes et des TER devrait l'être jeudi 12 septembre. La ligne Nîmes-Alès sera inutilisable pendant au moins un mois. Toutefois, un service de substitution par cars est opérationnel depuis ce matin sur cette ligne. Enfin, le trafic des marchandises devrait reprendre demain, par un contournement de la zone. Par ailleurs, il ne reste plus que 5 100 foyers privés d'électricité, toutes les équipes régionales d'EDF s'étant mobilisées pour rétablir au plus vite l'alimentation. De gros semi remorques équipés de groupes électrogènes d'EDF sont arrivés à Alès et Bagnols sur Cèze dans la soirée du mardi 10 septembre, afin d'assurer l'alimentation des institutions et des services publics. Plusieurs dizaines de milliers d'abonnés de France Telecom sont toujours privés de leur ligne téléphonique. 200 techniciens sont mobilisés dans le cadre d'équipes opérationnelles chargées de rétablir la connexion au réseau. 9 centraux téléphoniques ont d'ores et déjà été remis en route. En outre, deux remorques permettant la mise en route de " centraux provisoires ", ont été acheminées à Sommières et à Russan. L'utilisation de la téléphonie mobile, quant à elle, est rétablie pour l'opérateur Orange. Le préfet du Gard s'est rendu ce matin à Aramon afin de rencontrer les élus et la population sinistrée. Les demandes complémentaires de M. le maire, en hommes et en matériels nécessaires aux opérations de nettoyage et de déblaiement ont été satisfaites. Les inondations des 9 et 10 septembre 2002, figurent parmi les plus graves que la France ait connues, et notamment que les inondations de 1958 qui avaient fait 37 morts. Cette série de précipitations violentes constitue la première catastrophe nationale en termes de pluviométrie (CHIFFRES SIDPC). --------------- Le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales a annoncé que la commission interministérielle exceptionnelle, chargée d'examiner les demandes de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle des communes sinistrées du département, se réunira le mercredi 18 septembre prochain. Le préfet du département du Gard invite tous les élus des communes frappées par les intempéries à lui adresser, sans délai, la fiche de déclaration adéquate qui leur a été transmise par circulaire du 9 mai 2001. Les élus peuvent également se procurer ce document en appelant le numéro de téléphone suivant : 04 66 36 40 57. Les fiches de déclaration devront être transmises à la préfecture du Gard par fax au numéro suivant : 04 66 29 68 20 . Contacts presse : M. Renaud NURY - M. Jean-François MONIOTTE - Mlle Alexandra PUARD 04 66 36 43 65 -- 04 66 36 42 79
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